Le mitage de la nature et de l’espace

La surpopulation mondiale contribue activement au mitage de la nature.
Elle entraine inévitablement la disparition de paysages naturels et de biotopes.

Le mitage de la nature est l’installation progressive de bâtiments ou d’infrastructures dans un paysage non urbain. On l’appelle aussi grignotage de l’espace ou de la nature.

Dans les pays développés, il est attribué à 3 phénomènes concomitants : la croissance démographique, la recherche de surface d’habitation plus grande, et l’exode vers les zones rurales.

Au départ rural, le paysage perd son homogénéité, et devient progressivement périurbain. Ensuite, on assiste à la disparition d’espaces naturels jusque-là préservés.

Cette anthropisation impacte directement les paysages et les espèces de faune et de flore concernées. Ce phénomène contribue à la disparition des espèces, en supprimant leurs habitats spécifiques.

Le mitage de la nature inévitable

En considérant l’espace rural comme un « réservoir de l’extension urbaine », on supprime insidieusement des paysages spécifiques, et les écosystèmes qui vont avec. L’homme envahit ainsi progressivement tous les espaces qui lui sont ouverts, sans que chacun ait pour autant conscience de nuire à la collectivité.

L’espace naturel commun se réduit au fil des intérêts particuliers, un exemple de Tragédie des biens communs

Ce phénomène de mitage est difficile à contenir du simple fait des aspirations humaines individuelles. Il est de plus fortement amplifié par la croissance mécanique des populations. Donc la croissance des besoins, des demandes, de la pression sociale ou politique.