Notre espérance de vie
L’espérance de vie correspond au nombre d’années qu’un individu peut vivre à partir de sa naissance, si son environnement reste stable.
En général, l’espérance de vie augmente au fil des années, car les conditions (en particulier les soins) vont en s’améliorant.
Dans les années 1950, elle était autour de 50 ans (moyenne mondiale). Elle devient supérieure à 70 ans en 2015.
Notre espérance de vie progresse presque partout dans le monde, mais avec de grandes disparités. Par exemple, en Afrique Australe, l’espérance de vie a même baissé depuis les années 1990. En lien avec l’épidémie de sida, trop relativisée par les pouvoirs politiques.
Mais en moyenne sur terre, l’espérance de vie va continuer à progresser.
Les projections donnent 75 ans en 2050, et > à 80 ans en 2100.
On peut imaginer dépasser un jour nos tortues, qui pour le moment nous survivent encore.
On voit donc que même avec un taux de renouvellement stable, la population mondiale augmente mécaniquement avec l’allongement de l’espérance de vie.
Les 3 paramètres qui contribuent directement à l’impact de l’homme sur la terre sont :
- Le taux de fécondité, c’est à dire le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer.
- L’empreinte écologique
- la durée de vie
Si l’on souhaite réduire l’anthropisation et son cortège de conséquences négatives, il faut agir à la fois sur la croissance démographique et sur notre empreinte de consommation/déchets.
Il y a parfois une polémique sur les priorités, entre :
d’une part les donneurs de leçons démographiques à empreinte élevée (Amérique du Nord, Émirats arabes, Europe).
et d’autre part les pays à moindre empreinte qui aspirent sans contraintes à un niveau de vie plus élevé, c’est à dire à court terme + de consommation (Chine, Inde, etc).
Or les efforts à mener ne s’opposent pas.
Travailler à la baisse de nos empreintes élevées ne dédouane pas d’autres pays de contrôler leur démographie.
Dans tous les cas, le niveau de population reste le facteur qui multiplie l’influence de l’homme sur son environnement. C’est un choix entre qualité de vie avec une démographie responsable ou quantités de vies par défaut avec une qualité de vie résiduelle et subie.