L’île de Pâques : ressources limitées
Pourquoi la décadence de l’île de Pâques ?
La théorie la plus partagée est que cette croissance en vase clos s’est heurtée à la limite des ressources ; Leur surexploitation a contribué à une spirale négative, amenant la disparition de cette civilisation. Voir Jared Diamond, effondrement
La migration initiale, d’origine polynésienne, est datée autour de l’an 900. L’ile est alors verdoyante et boisée, et la population qui s’installe s’accroit progressivement.
Au fil du temps, le défrichement se met en place, pour subvenir aux différents besoins humains. Bois pour les pirogues, bois de charpente, ou bois (rouleaux) pour déplacer les blocs de pierre et fabriquer les Moaïs.
Il faut aussi déboiser pour les besoins alimentaires, donc créer des terres agricoles au détriment de la forêt.
Suite au défrichage, la terre, soumise à l’érosion du vent et de la pluie, s’appauvrit.
Il faut alors récupérer d’autres parcelles pour subvenir aux besoins.
Aux alentours du XVI siècle, l’ile est devenue chauve, il n’y a plus de bois pour les pirogues, et les sols, battus par les vents et l’eau, ne produisent plus. La famine s’installe de façon chronique, amenant la réduction de la population et l’appauvrissement des survivants. Et une fois que la destruction du milieu naturel d’origine a eu lieu, le retour à la verdure initiale apparait impossible, même 300 ans plus tard. (Photo Yann Arthus Bertrand)
Indépendamment de la taille, on comprend bien que toute exploitation supérieure au renouvellement se heurte tôt ou tard à la finitude des ressources. Que ce soit une ile, un pays ou la terre, il y a un déséquilibre si surpopulation face à des ressources limitées.
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Merci…