Surpopulation mondiale : que faire ?

Que faire concrètement ?
Il y a déjà des actions en place dans de nombreux  pays, actions qui concernent l’éducation, le développement, la planification familiale, etc. Malheureusement, cela reste insuffisant, au regard des échecs historiques déjà constatés et des tendances à moyen terme.

Mais face à la surpopulation mondiale, il est difficile aujourd’hui d’arbitrer d’éventuelles mesures préventives ou coercitives au niveau mondial ; Par qui ? Pour qui ? Sur quels critères ? Avec quels soutiens  ?

La conscience du problème démographique n’est pas partagée :
Pour les plus jeunes, c’est en général un non-sujet (voir la grenouille dans la casserole).
Pour d’autres jeunes -ou moins jeunes-, c’est juste une vision pessimiste à laquelle ils opposent  un optimisme dogmatique, la foi dans l’avenir.
Parmi les actifs, c’est une question diluée dans de nombreux autres sujets personnels ou sociétaux prioritaires à court terme.
Pour les politiques, c’est trop loin du quotidien électoral.
Enfin, pour de nombreux écologistes, c’est amoral, ou tabou, par conséquent un sujet à éviter.

surpopulation mondiale la fin de l'individu

Alors, si malgré cela, il y a des personnes qui pensent qu’il faut réagir face à 80 millions de personnes supplémentaires /an, que faire ?

  • On s’adapte à la hausse avec des besoins convergents (productivité accrue, mitage accru, pollutions en proportions, biodiversité en baisse, etc.). C’est donc la fuite en avant, par défaut.
  • On s’adapte à la hausse en compensant par la baisse de nos besoins établis ou de nos aspirations : vie en mode urbain pour éviter mitage, arrêt protéines animales, véganisme, moléculisme, baisse commerce international, fin des voyages, des « feux de cheminée », etc.
    En fait, ce serait la fin de beaucoup de libertés individuelles éteintes par la loi du nombre.
    Voir à ce sujet le document essentiel de Didier Barthes, porte parole de Démocratie Responsable :
    « Un Droit Contre Tous Les Autres »

 OU BIEN

On adapte notre population à la capacité de notre planète (le jour de dépassement). Étant donné les blocages actuels, il nous reste « les petits pas », concrets à notre échelle, peu valorisants, mais efficaces collectivement.

  1. Faire prendre conscience du problème autour de soiSurpopulation mondiale : que faire ? Partager la conscience
    Parler de la surpopulation mondiale dans notre environnement, amener le sujet, faire connaitre les enjeux et les conséquences. Rappeler aussi l’origine anthropique des problèmes écologiques, l’impact du nombre, l’échelle temporelle récente et l’accélération que nous vivons.
  2. Contribuer sur les réseaux sociaux et les blogssurpopulation mondiale et les réseaux sociaux
    Soulever la question, interpeller les écologistes. Argumenter contre les négationnistes, les moralisateurs ou les bien-pensants qui se positionnent sur un rapport bons/méchants.
    Et aussi revenir aux faits et aux tendances avérées !
  3. Faire partie d’une associationsurpopulation mondiale et les associations
    S’inscrire et être Membre. Ce n’est pas neutre, car au-delà d’un petit financement, cela contribue à renforcer le poids de l’association. Avec comme conséquences directes une meilleure notoriété, et une plus forte représentativité officielle des idées défendues.

Un exemple concret d’association dédiée est Démographie Responsable.
Elle est sans étiquette et sans parti pris, sauf celui de focaliser sur la surpopulation mondiale, ces conséquences et notre responsabilité collective.

Auteur : Multis@stop-population.com

 

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